Une idée géniale que j’ai largement honorée cet été: récupérer l’écorce des pastèques et… les manger. Il suffit de les éplucher pour utiliser la partie claire comme des courgettes, par exemple en curry, en chutney ou en lactofermentation.
Avec une partie du bois, voilà déjà une bonne chose de faite: le bac à compost est doublé et bien plus solide que son prédécesseur, bricolé l’an dernier. Et aussi un premier portail, celui du verger, en haut.
Enfin, les voilà, les couenneaux! J’en ai besoin pour agrandir le coin à compost, protéger les carreaux potagers contre la chiendent, construire des portails et que sais-je encore?
On dit parfois que l’automne est un deuxième printemps. C’est encore plus vrai quand il n’y a plus de saisons!
Hier, une année s’était écoulée depuis mon arrivée à Pico sans billet de retour. En un an, des rêves ont pris forme. J’ai nettoyé, chaulé, construit des meubles, aménagé, rangé… et travaillé (bonne surprise: mon métier n’a pas encore tout à fait disparu). Et aussi bêché, semé, planté, ressemé, replanté, fauché, coupé, arraché, déplacé, arrosé, arrosé, arrosé. Le climat change à une vitesse folle et il faut...
Sauf erreur, je ne vous ai pas encore présenté les deux pastèques et le melon du jardin, cueilli·es et savouré·es mi-septembre. Les premières appartenant à l’espèce « sweet baby », on pouvait s’attendre à ce qu’elles ressemblent à une balle de tennis (voire de ping-pong pour l’une d’elles). Mais le melon n’était pas sensé rester de la taille d’une mandarine. Drôle de saison!
Elles sont belles, envahissantes… et totalement comestibles, ainsi que je l’ai appris il y a quelques jours. Les onagres (ou belles de nuit) sortent un peu partout dans le jardin, même dans les carreaux. Et on peut les manger de bas en haut. Première cueillette pour le dîner du jour. Une bonne surprise, quand ce qu’on a semé ne sort pas de terre ou stagne à l’état de planton!