Aujourd’hui, fort vent sec, alors la maison est portes et fenêtres ouvertes pour rendre un peu d’humidité à l’air. Tout est bien arrimé. Si j’en crois les infos météo, ça souffle aussi en Suisse. On compare?
La vie sur l’île
Quand c’est possible, le dimanche soir, je me joins à mes voisin·es français·es pour une balade d’une à deux heures, soit en bas du côté de l’océan, soit en hauteur dans la forêt. Aujourd’hui, nous avons longé les falaises assaillies et parfois rongées par les vagues. Pour la première fois, vous allez voir ces voisin·es dont je parle tant.
Jeudi, il faisait tellement froid (autour de 10 degrés, bien moins sur la peau avec le vent du nord) qu’il fallait une écharpe pour aller à la boîte aux lettres. Et vendredi, on pouvait se mettre en t-shirt (soleil et vent du sud). Avec une météo aussi capricieuse, ne se croirait-on pas sur une île?
Non, ce n’est pas la voirie qui klaxonne depuis la ruelle (les cartons pleins d’emballages du déménagement attendront encore un peu), mais deux senhores âgés qui arrêtent leur fourgon pour vendre des bananes. J’avais déjà vu passer la fourgonnette du pain, profité une fois des services de la camionnette du gaz, alors pourquoi pas les bananes? Après tout, il ne m’en reste qu’une quinzaine… J’ai essayé de...