Voilà un profil des températures bien adapté à l’île! (Pour mémoire.)
Le dernier arbuste arrivé a commencé à fleurir et, déjà, des papillons attire. (À peu près grand comme ma main, le papillon, quand même.)
Depuis que je parle jardinage avec des gens d’ici, on m’a annoncé avec plus ou moins d’emphase que: – les limaces pullulent et causent de gros dégâts; – mais que ce n’est pas pire que les rats et autres rongeurs (dont les lapins), capables d’engloutir un carreau de jardin en une nuit, avec racines et tiges; – sans oublier les lézards, prédateurs de fraises, de raisin et de tomates; – et puis...
Dans un ou deux billets précédents, j’ai évoqué le paillage que je teste actuellement en parlant d’algues. Il s’agit plutôt de varech, sorte de salade de végétaux marins apportée par les courants et la marée, utilisée depuis longtemps comme engrais. Ça tombe bien: on en trouve plus facilement que de l’herbe ou du foin coupé, surtout en période de sécheresse. Expérimentation en cours!
En voilà un cliché! Même les vertes (des zébras) sont mûres. Et savoureuses.
Mes voisin·es m’ont confié deux ruches, puisque parfois, un essaim s’invite. Pas sûr de récolter le miel. La simple compagnie des abeilles profitera au verger et autres cultures. Une fois retapées, complétées et rafraîchies (à la peinture suédoise), les ruches ont rejoint deux coins du jardin, impatientes d’accueillir de bourdonnantes populations.
Les arbres fruitiers ont la priorité, mais parfois, je cède à la beauté (et aux fragrances). Il y a donc des jasmins, des oiseau du paradis, différentes fleurs et – depuis quelques semaines – un frangipanier. Sa première fleur s’est ouverte hier soir.