Après quasiment deux ans à apprendre le portugais avec Duo, dont plus de six cents jours en continu (y compris, j’avoue, quelques gels de série), ma motivation s’est étiolée. La chouette me baladait d’un niveau à l’autre, je me sentais de plus en plus mauvais et l’aspect ludique devenait tyrannique. Alors tant pis pour les médailles numériques. Je reprendrai à mon rythme.
Je rêvais d’un lotus, au point d’avoir essayé de faire germer des sortes de pop-corns de graines et failli en commander des crues sur des sites web douteux, mais il suffisait d’être patient. Le nénuphar donné par un voisin l’an dernier n’avait encore jamais fait d’aussi belle fleur. Elle s’est ouverte dans le bassin hier sitôt le soleil revenu. Et elle ressemble à un lotus, ou bien je prends mon rêve...
Après quelques jours prometteurs au tout début du printemps, le temps est redevenu gris et frais, avec peu de soleil, et ça commençait à peser. La météo promettait du mieux depuis aujourd’hui, sauf qu’il a fallu s’accrocher encore un peu. Comme le brouillard dans les arbres, plus dense que d’habitude (et ce n’est pas quelque chose d’habituel, ici). Même le vol Lisbonne – Pico de ce matin a dû faire un...
Dans un billet précédent, j’ai évoqué mon projet de fabriquer des oyas pour abreuver le jardin en été, puisqu’on peut s’attendre à un manque de pluie. Les oyas, ce sont ces pots en terre cuite poreuse, qu’on enterre au jardin et dont l’eau s’échappe tout gentiment pour hydrater les plantes environnantes. Puisque personne ne peut en faire sur l’île, que ça coûte cher et qu’il m’en faut des...
Chaque année se déroule, dans la ville voisine et fin avril, le festival Pico Zen. Il propose des ateliers sur des thèmes liés à la santé et au bien-être. Cette année, j’ai expérimenté le très acrobatique yoga aérien.
L’oiseau emblématique des Açores est officiellement l’autour des palombes, qui orne le drapeau de l’archipel. Sauf que son existence même dans les îles est sujette à caution. Alors que le cagarro (puffin cendré) est bien là, en tout cas du printemps à l’automne. La journée, en mer ou dans le nid (les parents s’alternent); la nuit, au-dessus de notre tête....
Petit à petit, des espaces de repos prennent forme autour de la maison. Il en est quelques-uns où l’on peut accrocher des hamacs. Et peut-être s’y mettre quelques secondes.