Quand on vit entouré de nature, il ne faudrait pas s’étonner que les merles soient fassent comme chez eux, que des fourmis s’éparpillent dans la maison et qu’un jeune lézard attende patiemment d’être sorti d’un lavabo (ces derniers temps, c’était plutôt d’un arrosoir du jardin).
Après plusieurs mois de sec, les revoilà, parfois plusieurs fois par jour, même quand il ne pleut pas (en tout cas pas juste ici). *Les arcs-en-ciel reviennent.
Ça ne chôme pas, ces jours, mais alors vraiment pas! Les couenneaux étaient aussi attendus pour refaire les bordures des carreaux. Plus précisément pour les rendre plus « étanches » à la chiendent, cette herbe qui déploie ses tentacules et recouvre tout. En fin de semaine passée, carreaux du bas. Puis carreaux du milieu, sous la terrasse. (Le résultat.) Et les carreaux du haut (mandala), ici la partie basse. Juste un peu plus haut, avant...
Une idée géniale que j’ai largement honorée cet été: récupérer l’écorce des pastèques et… les manger. Il suffit de les éplucher pour utiliser la partie claire comme des courgettes, par exemple en curry, en chutney ou en lactofermentation.
Avec une partie du bois, voilà déjà une bonne chose de faite: le bac à compost est doublé et bien plus solide que son prédécesseur, bricolé l’an dernier. Et aussi un premier portail, celui du verger, en haut.
Enfin, les voilà, les couenneaux! J’en ai besoin pour agrandir le coin à compost, protéger les carreaux potagers contre la chiendent, construire des portails et que sais-je encore?
On dit parfois que l’automne est un deuxième printemps. C’est encore plus vrai quand il n’y a plus de saisons!