Depuis le milieu de l’après-midi, on entendait que quelque chose se préparait. Musique, essais de hauts-parleurs, chansons. La fête paroissiale de Santana a commencé avant le crépuscule, et elle durait encore après meia-noite.

Pour le décor: un cochon à la broche, quelques spécialités culinaires, une tombola avec des objets dont donatrices et donateurs ne voulaient vraiment plus (j’ai gagné un rouge à lèvres en forme de cœur), des sachets de fruits ou des gâteaux vendus aux enchères, des musicien·es et chanteurs ou chanteuses sous une tente-abri.

Pile au moment où le groupe a fini de jouer, des dizaines de gens sont arrivé·es, majoritairement jeunes: le personnel d’une entreprise de tourisme en sortie de boîte. Et comme si tout cela avait été orchestré, un DJ a pris les manettes. Ici, les fêtes paroissiales ne sont pas tristes.