D’accord, c’est un peu brut, mais on peut distinguer ici les contours de mon futur jardin mandala: en cercles concentriques avec quelques passages. Les tas de foin sont les paillages qui préparent le sol à la culture: dessous, il se nourrit, se réchauffe et s’ameublit. Au printemps, il suffira d’écarter ce qui restera des végétaux décomposés pour semer ou repiquer. Et voilà un premier coupe-vent végétal rempli avec des...
Au jardin
L’idée est de recourir majoritairement (et massivement) au paillage, comme le montre le billet… « Paillage ». Mais le jardin aime le compost, alors j’en prépare avec un mètre cube de longose (voir billet « Archéologie au jardin ») et du carton, dont je dispose en abondance une fois mes affaires déballées. Plus quelques épluchures.
Près du bananier isolé qui m’a donné mon premier régime, il y avait un planton dans un seau. Alors je l’ai mis avec les grands. Je n’ai pas utilisé le mot « arbre », parce que le bananier est une plante herbacée. Une grande herbe, quoi! Ça se voit quand on doit le couper, après la récolte: le tronc est une longue éponge que quelques coups de machette suffisent à réduire en tronçons, qui nourriront sa descendance (les deux...
Cueillir MES premières bananes, ah que j’en ai rêvé! Si quelqu’un ne m’avait pas montré le régime presque prêt sur un bananier un peu dissimulé, je l’aurais peut-être raté. Environ deux semaines après le repérage, le décrochage. J’avais expérimenté ça l’an dernier et peux le confirmer: la sève de bananier est une glu de la pire espèce. Mais bon, ça vaut le coup (et le nettoyage du couteau). Le régime encore...
Pas de tonte ni de fauche depuis plusieurs mois: ben ça se voit! Heureusement, mes outils arrivés, le nettoyage peut commencer. Et il va y avoir de la matière à composter! L’herbe n’est pas toujours facile à faucher, avec des touffes denses, parfois tissées de brins secs et verts. Mais, surtout, il y a du fenouil un peu partout, parfois plus haut que moi. Et ça, la faux n’aime pas. Autre envahisseuse par excellence, la...
Une voiture en fin de vie des anciens propriétaires prenait ses aises dans un coin du jardin. Les roues entourées de lierre, des lézards sur le tableau de bord et des crottes de rongeurs sur les sièges. Elle aurait dû partir il y a deux mois, mais voilà… Et ce dimanche, un coup de fil: quelqu’un vient la chercher. Un quelqu’un plutôt patient et méticuleux: malgré des manœuvres risquées, pas une éraflure à l’embrasure du...