… A recommandé l’infirmière (billet précédent). Mais il ne fait pas si beau et sec tous les jours. Alors après la suture, je n’ai travaillé qu’à moitié: seulement avec la main droite. Ce qui a quand même permis d’avancer le nettoyage de quelques plates-bandes. Il reste à gratter la terre, à sortir des racines (le fenouil en particulier), puis à hacher les végétaux arrachés et à les étendre en paillage. Ça attendra...
Au jardin
Je me pique de savoir aiguiser mes faux et serpes, et c’est confirmé: elles coupent bien. La faux, l’herbe. La serpe, ma main gauche. Un demi-litre de sang en moins et quatre points de suture plus tard, il faut s’attendre à ce que certaines tâches prennent du retard. L’occasion de rattraper celui de la comptabilité (deux déclarations d’impôt à préparer à peu près en même temps…)?
D’accord, c’est un peu brut, mais on peut distinguer ici les contours de mon futur jardin mandala: en cercles concentriques avec quelques passages. Les tas de foin sont les paillages qui préparent le sol à la culture: dessous, il se nourrit, se réchauffe et s’ameublit. Au printemps, il suffira d’écarter ce qui restera des végétaux décomposés pour semer ou repiquer. Et voilà un premier coupe-vent végétal rempli avec des...
L’idée est de recourir majoritairement (et massivement) au paillage, comme le montre le billet… « Paillage ». Mais le jardin aime le compost, alors j’en prépare avec un mètre cube de longose (voir billet « Archéologie au jardin ») et du carton, dont je dispose en abondance une fois mes affaires déballées. Plus quelques épluchures.
Près du bananier isolé qui m’a donné mon premier régime, il y avait un planton dans un seau. Alors je l’ai mis avec les grands. Je n’ai pas utilisé le mot « arbre », parce que le bananier est une plante herbacée. Une grande herbe, quoi! Ça se voit quand on doit le couper, après la récolte: le tronc est une longue éponge que quelques coups de machette suffisent à réduire en tronçons, qui nourriront sa descendance (les deux...
Cueillir MES premières bananes, ah que j’en ai rêvé! Si quelqu’un ne m’avait pas montré le régime presque prêt sur un bananier un peu dissimulé, je l’aurais peut-être raté. Environ deux semaines après le repérage, le décrochage. J’avais expérimenté ça l’an dernier et peux le confirmer: la sève de bananier est une glu de la pire espèce. Mais bon, ça vaut le coup (et le nettoyage du couteau). Le régime encore...