
Pas de tonte ni de fauche depuis plusieurs mois: ben ça se voit! Heureusement, mes outils arrivés, le nettoyage peut commencer. Et il va y avoir de la matière à composter! L’herbe n’est pas toujours facile à faucher, avec des touffes denses, parfois tissées de brins secs et verts. Mais, surtout, il y a du fenouil un peu partout, parfois plus haut que moi. Et ça, la faux n’aime pas.

Autre envahisseuse par excellence, la conteira, ou longose en français (et hedychium gardnerianum en latin), que quelqu’un a fait venir une fois pour son jardin, il y a longtemps… Elle se propage sur les îles par ses rizhomes tubéreux et ses graines. Elle est inexpugnable. Et lourde! Mais elle sent bon, même quand on l’arrache. Une fois coupés le tubercule et la fleur, la tige ira nourrir les bananiers, entre autres.
L’ennemie de la journée, c’est plutôt la ronce. Il y en a quelques colonies dans les murets. Mes avants-bras en garderont des séquelles.

À propos de murets, voilà qui explique le titre du billet: avec beaucoup de chance (la lame de la faux n’a jamais frappé une grosse pierre cachée), j’en ai découvert plusieurs dont je ne soupçonnais pas l’existence. Et même un escalier là où je prévoyais d’en mettre un.
Il faudra encore quelques jours de travail pour finir le travail, surtout dans la partie supérieure. Pour faucher et pour répartir toute cette matière verte entre compost, paillages et barrières végétales. Ça prend forme.