Si vous avez lu le roman autobiographique de Jean-Paul Dubois («Vous plaisantez, Monsieur Tanner!»), vous savez qu’il est aussi hilarant que traumatisant. En tout cas, ne doutez pas de son réalisme!

Après avoir fait percer un mur de la cuisine et un du salon pour, respectivement, la hotte de ventilation et le tuyau du futur poêle à bois, j’ai repassé l’aspirateur au salon et méticuleusement nettoyé la cuisine. Elle était la dernière pièce infréquentable, ne serait-ce que parce que l’évier avait servi les jours précédents à rincer plein de choses pas vraiment alimentaires (enduit pour le bois, chaux pour les murs, jus de panosse…).

La semaine passée, malentendu avec le fournisseur de la hotte: nous avions percé le trou trop bas. Il a eu la gentillesse d’en faire un nouveau, et moi la résignation de nettoyer encore une fois la cuisine (et un peu le reste), couverte de poussière.

Le perceur initial de trous avait aussi commencé à combler un renfoncement, sous l’orifice destiné au poêle. Mais, faute de matériel adéquat comme des planches de chantier, le ciment était tout sauf nivelé. Ce qui devait être «très facile à corriger». Cette après-midi, le ciseau à pierre devait être rédhibitoire, puisqu’il a finalement attaqué le ciment superfétatoire à la meuleuse à disque, à mon incommensurable désespoir! Une fois le millimètre de poussière minérale déposé sur toutes les surfaces du rez, nous ne nous sommes pas vraiment salués avant que je reprenne balai, aspirateur et serpillère (en fait, une moppe, puisque je n’ai pas encore reçu ma panosse). Heureusement que j’avais pensé à fermer les portes là où il y en a.

Dois-je préciser que je n’ai pas eu le coeur à faire une photo de cet épisode?