Hier, juste avant de remplir l’arrosoir, j’ai vu ce qui n’est pas une salamandre, mais un lézard bien chanceux que je n’aie pas laissé davantage d’eau au fond. Je ne sais pas depuis combien de temps il était dans cette position, pour garder les narines hors de l’eau, mais je l’ai libéré, évidemment.
Ce qui n’est pas forcément une évidence: certaines personnes m’ont recommandé d’empoisonner les lézards avant qu’ils dévorent toutes mes tomates et mon raisin. Or, je n’ai vu que deux tomates boulottées, et ils les ont entièrement vidées, pas juste grignotées. Même s’il faut reconnaître que les grappes de raisin sont bien dégarnies (plutôt à cause de la sécheresse?), pas question d’éradiquer ces colocataires sympa et plutôt marrants. (Des jeunes de l’année se perdent dans la cuisine et finissent systématiquement dans l’évier, où je peux facilement les récupérer.)

Juste après, comme une récompense, deux toutes petites boules de plumes sont venues me tourner autour. Un bec très fin, une marque orange sur la tête: Regulus regulus azoricus, un roitelet huppé, d’après mon guide de la faune locale.

Aujourd’hui, il y a un instant, quatre ou cinq libellules rouges sont venues renifler les jacinthes d’eau (mais pas que…). Oui, il y en a bien trois sur cette photo. Hier, une grande verte plus classique faisait des tours au même endroit.

Et le grand papillon qui a déjà été présenté ici est passé tout près.