Sur de nombreuses photos de ce blogue (surtout celles du début), vous le voyez quelque part dans le décor: Haiku, le merle du jardin. Qui préférait la compagnie de son humain à celle de ses congénères, curieux, la patte droite abîmée, jamais rassasié des vers de terre que j’essayais de sauver… Un peu mon Wilson (pour qui a vu le film), bien que je n’aie jamais réussi à lui toucher une plume.

Jusqu’à aujourd’hui, après qu’il s’est fait prendre dans un piège-trappe à rat. Malgré les soins d’une sauveteuse du service de l’environnement, il n’a pas survécu. Et je ne verrai désormais de lui que la tuile qui l’abrite, dans le jardin. Dur!

Il y a quelques jours, comme hypnotisé, il échangeait des sifflements avec un·e autre merle·tte.