Au départ, l’idée de mes voisin·es ne me plaisait pas: retourner la terre, fut-elle dure et pleine de ronces, n’est pas idéal pour son équilibre. Mais j’ai des dizaines d’arbres qui attendent et il serait plus facile de planter aussi des patates en quantité. Alors comme cela ne concernait de toute façon que le « terrain du haut », qui a un accès direct, d’accord (pas question qu’un tracteur écrase d’autres parties du jardin).

Cette semaine, un agriculteur est venu labourer, puis « fraiser ». Et la terre – je dois bien l’avouer – révèle une richesse bien cachée auparavant sous les épines, les fenouils indésirables, la menthe pas comestible, quelques longoses et la croûte superficielle. Bien sûr, tout cela voudra repousser de plus belle, mais sera plus facile à extirper.

Y a plus qu’à planter…